BLOG « LE TOURNEUR DE PAGES », avril 2021


« Deux voix se croisent, celles d’un père et de son fils. Le père en prison met toute son énergie à écrire à la femme qu’il a aimé. Il met enfin les mots sur leur histoire. Le fils, loin de ses parents, tente de retrouver le sens de la réalité. […]
Le roman de Beyrouk est une double quête de sens. […] Le père veut justement que son fils n’emprunte pas le même chemin. Mais il ne lui en parle pas. Et c’est là le croisement très touchant de ce roman. Le père commence à être à court de mots, comme si le temps lui rappelait que c’était trop tard. Le fils, quant à lui, arrête de fuir pour tenter de trouver les mots, la seule manière d’aborder la vie. La transmission et la rencontre se font, dans la maladresse, teintées d’une certaine peur et cette fébrilité est particulièrement émouvante. »

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