Coup de cœur de la librairie PAGE 36 (Gisors)


« Marie est mère. Sa fille Suzanne éveille en elle des questionnements profonds quant à la filiation, et elle pense aux femmes de sa lignée. Nombreuses ont été filles-mères avec toutes les complications à vivre que cela pouvait induire.
Ces femmes donnaient naissance dans des lieux à l’écart du reste de la société, et devaient assumer seules d’abandonner ou de garder leur enfant.
Marie fouille le passé, les souvenirs, les archives aussi et questionne les historiennes, juristes, artistes. Elle part sur les traces de ces femmes et tente de faire lien avec sa propre histoire.
Les filles-mères ne pouvaient compter que sur elles-mêmes. Les métiers qu’elles pouvaient exercer étaient souvent des métiers d’aiguille, tisserandes ou couturières. Marie découvre les productions de ces femmes, s’en émeut et nous aussi.
De chercher, on sent combien Marie se trouve. De donner clarté à l’histoire de ses aïeules, c’est à celles de toutes les femmes ayant tenté de vivre avec courage et liberté leur vie, qu’elle donne clarté et profondeur. » • Nathalie