ÉCHO MAGAZINE, Thibaut Kaeser, jeudi 13 février 2025


[…]

On ressent le Vieux-Pays comme dans Sa préférée, le premier roman (le précédent) de Sarah Jollien-Fardel. Avec ses femmes et ses hommes. Leur côté granitique, rude, âpre. Beau. Les traditions. Ou ce qu’il en reste de pesant. Les prépotences mâles. Qui heurtent les envies féminines de liberté. L’appel du dehors et le retour au pays natal. Des oscillations. Des décisions.

[…]

Sarah Jollien-Fardel n’écrit pas vraiment à l’os, son style n’est pas tout d’épure, car les colères de sa plume ont leur générosité d’âme. La générosité est une des clefs cachées de ce roman.