EVENE.FR, propos recueillis par Pauline Le Gall, vendredi 17 mai 2013


« Aujourd’hui, Wagner serait le Peter Jackson de l’opéra ! »

« Dans Richard W., Vincent Borel avait pour ambition non pas de raconter Wagner par la puissance dévastatrice de sa musique, mais par les événements qui ont fait sa vie. L’échec de son premier mariage avec Minna, son histoire d’amour passionnée avec la fille de Franz Liszt Cosima, ses amitiés de gauche avec Bakounine, le mécénat de Louis II de Bavière, ses conversations avec Nietzsche, ses névroses, sa grandeur comme sa décadence. Jusqu’à, bien sûr,  l’admiration d’Hitler pour sa musique et le rapport de sa famille avec le Troisième Reich, qui plane comme une ombre sur son œuvre. Borel se met sans mal dans l’esprit du génie pour signer un récit passsionnant et d’une grande délicatesse sur une œuvre plus large que la vie. Rencontre. »