FRANCE CULTURE, Christophe Ono-dit-Biot, chronique de Joël Hafkin (librairie La Boîte à livres, Tours), vendredi 26 septembre 2014


« Le Temps des libraires »

« C. O.-dit-B. : C’est un roman dédié aux quarante voleurs et qui est aussi un hommage au père disparu. […] Qu’est-ce qui vous a touché dans cette histoire ? C’est aussi un chant d’amour pour le père ?
J. H. : […] Ce n’est pas qu’un chant d’amour, c’est une recherche, une quête aussi pour se débarrasser [du père]. Elle a une vitalité dans l’écriture qui donne envie de la suivre. Ce n’est pas du tout larmoyant ou analytique. Elle raconte la vie, les non-rapports avec le père pour justement, à mon avis, mieux comprendre ce père qui lui a donné des trous, comme dans le gruyère. Comment, une fois qu’elle aura rencontré ce fantôme, elle pourra avancer de nouveau ?
C. O.-dit-B. : … et remettre la chair des mots sur le squelette du vécu. »

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