FRANCE INTER, Ilana Moryoussef, dimanche 24 novembre 2013


« Au fil des pages »

Extraits de l’entretien :
« C’est un moment où sur ces rives de la Méditerranée arrivaient des réfugiés juifs du monde entier : il y avait les exilés du monde arabe, comme Moïse […], de Rabat, du Maroc, et il y a Alex-Alejandro qui vient de Buenos Aires et dont les parents sont des rescapés de la Pologne, il y a Esther dont les parents sont aussi de la Pologne, et puis il y avait les Arabes qui étaient là, qui sont partis, exilés, au-delà de la frontière. Donc c’est un énorme moment de mouvement de civilisation, un mouvement de gens et de vies brisés, qui se retrouvent là-bas, comme c’était à l’époque. » Michal Govrin
« En apparence, tout est léger, c’est l’été, on est sur la plage, il y a un bar qui diffuse les tubes du moment. Et pourtant il y a des ombres qui rôdent autour des personnages. Il y a quelque chose qui pèse et ce quelque chose, eh bien c’est le passé. Esther Weiss est une fille de survivants. Son père et sa mère ont chacun perdu leur première famille pendant la guerre. Esther ne le sait pas de façon consciente, mais quelque chose pèse sur elle, dont elle veut se débarrasser. Amour sur le rivage, c’est un roman sur ce moment de la vie où le corps se met à parler, où il exprime sa soif de vie. » Ilana Moryoussef

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