LA VIE, Anne Berthod, jeudi 24 avril 2025


L’écrivaine a quitté le Liban à 12 ans, mais ne cesse d’y revenir, pour dire la souffrance du déracinement, l’errance identitaire et les stigmates d’une guerre civile par-delà les générations. Son nouveau héros, narrateur sans nom, n’y est même pas né. Mais dans sa triste banlieue parisienne, l’adolescent vit avec ses fantômes : un père libanais qui l’a abandonné, une mère bretonne dépressive, mais aussi une « mauvaise graine », violence sourde en lui qu’il pressent héréditaire. Sa précocité intellectuelle, son hypersensibilité suffiront-elles à endiguer la malédiction des origines ?

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