LE FIGARO LITTÉRAIRE, Sébastien Lapaque, jeudi 17 janvier 2013


« Wagner, le témoin capital »

« Richard W. s’ouvre sur des pages étincelantes, toutes éclatantes d’or et de pourpre, qui invitent le lecteur à se glisser dans une loge du Théâtre royal de la cour à Munich, le 10 juin 1865, soir de la première de Tristan et Isolde. Vincent Borel est un artisan maniaque : ses tableaux d’histoire sont ébourrifants. C’est toute l’Europe musicale, avec ses coteries, ses jalousies, ses grandeurs et ses insuffisances, qui revit dans son dernier roman. […]

Une phrase fluide et rythmée, une ponctuation choisie, le sens des périodes : Vincent Borel n’est pas simplement un heureux raconteur de Wagner. C’est aussi un merveilleux écrivain de langue française. »