L’ÉCHO RÉPUBLICAIN, Rémi Bonnet, lundi 19 novembre 2018


« Vincent Borel, la passion Bruckner »

« […] Loin d’être aussi célèbre que Richard Wagner, qui l’a beaucoup inspiré, Anton Bruckner revient littéralement à la vie, près de deux cents ans après sa naissance, sous la plume érudite de Vincent Borel.
Son nouveau roman, La Vigne écarlate, sera, pour beaucoup, une porte d’entrée dans l’univers un brin névrosé du musicien.

[…] Anton Bruckner n’était pas seulement un compositeur de génie, mais aussi un être routinier, qui aimait sa vie monotone et se méfiait des débordements de la passion. Son exaltation, il la réservait à sa musique.

Ce moine-soldat de la mélodie, pour lequel il est a priori difficile de se passionner, ressort comme transcendé par la plume passionnée de Vincent Borel, qui le transforme en héros de l’ère romantique, foudroyé alors que la gloire lui tendait les bras. Ce n’est pas un mince exploit. »