LIBRAIRIE CULTURA, DAVID GOULOIS, Chambray-lès-Tours


« Voici un livre que Claude Chabrol se serait délecté de mettre en scène car il dépeint une bourgeoisie de province étroite d’esprit et parce qu’il se serait amusé à montrer ses travers. Nous sommes en 1908, Anselme de Boisvaillant est marié depuis cinq ans avec Victoire, un arrangement contracté qui propulse la jeune femme dans un milieu d’aisance et d’oisiveté auquel elle n’était pas préparée. Comme un clin d’œil ou beaucoup d’ironie de la part de l’auteure, Victoire lit Madame Bovary… Seule ombre au tableau, Victoire n’arrive pas à avoir d’enfant. Anselme, lui, prend du bon temps parfois avec Céleste, la jeune bonne de dix-sept ans. Mais voilà que cette dernière tombe enceinte. Pour éviter l’opprobre et le scandale, plutôt que de chasser la jeune fille, c’est elle qui portera le futur héritier, comme une aubaine, un cadeau du ciel, un pacte est donc sellé, le silence est de rigueur…

Ce livre est un hymne à la vie, à l’amour, à la maternité, à la féminité. Le livre aborde un amour entre deux femmes qui pourrait faire scandale si on l’apprenait alors qu’il paraît si naturel comme irréversible. Céleste peut faire penser au personnage d’Esclarmonde du Domaine des murmures de Carole Martinez, on retrouve cette même dévotion à Dieu. Tous les personnages même secondaires ont tous leur importance dans l’évolution de l’intrigue, ils ont tous une part d’ombre qui permet de comprendre certaines choses, des traits de caractère, la quête d’Anselme pour connaître l’histoire de son père par exemple.

D’un style parfait, au ton toujours juste, nous sommes emportés par cette magnifique histoire. »

Et en librairie : « L’un des plus beaux romans de cette rentrée littéraire d’hiver ! Une écriture d’une très grande maîtrise, subtile, sensible. Un amour interdit, la célébration des corps et de la maternité, un drame bourgeois, il y a tout cela à la fois. Magnifique ! »