Passagères de nuit de Yanick Lahens, Xavier North sur France inter, 2 décembre 2025
42min35 : «C’est un très très beau livre, dont on peut percevoir tout de suite comment il s’est enrichi d’un dialogue avec d’autres langues. »
42min35 : «C’est un très très beau livre, dont on peut percevoir tout de suite comment il s’est enrichi d’un dialogue avec d’autres langues. »
Marie Richeux était au micro de Marie Sorbier pour parler de son rapport à la littérature et à la radio, des disparitions et surtout des apparitions, et de cette phrase prononcée par son père qui fut l’élément déclencheur : « comment ne pas oublier » ?
Rebecca Manzoni et les chroniqueurs du Masque et la Plume sur France inter ont salué Passagères de nuit de Yanick Lahens : un « récit de violence, d’émancipation et d’amour » selon Rebecca Manzoni, sur des femmes « qui sont des rescapées, mais en aucun cas des victimes », d’après Patricia Martin. « J’ai adoré, dit Arnaud Viviant, j’étais en manque de Nouvelle-Orléans, je viens de finir la série Treme… soudainement, je me suis retrouvé dans mon feuilleton, un siècle auparavant. Un véritable petit bijou ».
« Très pudique, très sensible et très addictif. »
« Michèle Lesbre veut entrer dans le vent, s’y confondre, pour sentir à nouveau la vie circuler en elle. »
« Trois prétendants étaient en lice pour le Grand Prix du Roman de l’Académie Française et c’est l’haïtienne Yanick Lahens qui emporte les faveurs du jury avec Passagères de nuit »
« Il s’agit d’une histoire de résilience face à l’esclavage, au viol et à la pauvreté. »
« L’auteure d’un livre très acclamé sur la pauvreté et ses conséquences sur les enfants s’est confiée à FRANCE 24 sur le fait que le pire dans son enfance difficile était de ne pas se sentir aimée. Poor raconte l’histoire de Katriona O’Sullivan, qui a grandi dans une pauvreté extrême et le chaos au sein d’une famille de cinq enfants. Elle est tombée enceinte et s’est retrouvée sans domicile à l’âge de 15 ans, survivant à peine pendant les cinq années qui ont suivi. Pourtant, Katriona O’Sullivan n’a pas seulement survécu, elle s’est épanouie, est devenue universitaire et a publié ses mémoires, désormais traduits en français sous le titre Pauvre. »
« Un récit qui fait vibrer en creux la culture et l’histoire si singulière d’Haïti accouchant par soubresaut de la première République noire après la conquête de son indépendance en 1804. Récit de transmissions de femmes à femmes, toutes passagères d’une nuit marquée par l’esclavage, la dépossession de son corps, l’exil, la haine de l’autre que véhicule parfois la haine de soi dans une société fortement hiérarchisée par les différentes couleurs de peau. Une épopée où le silence et le dialogue avec les Invisibles sont une arme insoupçonnée qui s’exerce dans deux géographies unies par le fer de l’esclavage et la rébellion : la Nouvelle-Orléans et Port-au-Prince. »