Passagères de nuit de Yanick Lahens, Lilia Hassaine, Aux livres etc, France inter, 6 décembre 2025
« Qu’est-ce que la littérature peut faire des vies meurtries, des rêves interrompus, des histoires que personne ne raconte ? »
« Qu’est-ce que la littérature peut faire des vies meurtries, des rêves interrompus, des histoires que personne ne raconte ? »
42min35 : «C’est un très très beau livre, dont on peut percevoir tout de suite comment il s’est enrichi d’un dialogue avec d’autres langues. »
Marie Richeux était au micro de Marie Sorbier pour parler de son rapport à la littérature et à la radio, des disparitions et surtout des apparitions, et de cette phrase prononcée par son père qui fut l’élément déclencheur : « comment ne pas oublier » ?
Rebecca Manzoni et les chroniqueurs du Masque et la Plume sur France inter ont salué Passagères de nuit de Yanick Lahens : un « récit de violence, d’émancipation et d’amour » selon Rebecca Manzoni, sur des femmes « qui sont des rescapées, mais en aucun cas des victimes », d’après Patricia Martin. « J’ai adoré, dit Arnaud Viviant, j’étais en manque de Nouvelle-Orléans, je viens de finir la série Treme… soudainement, je me suis retrouvé dans mon feuilleton, un siècle auparavant. Un véritable petit bijou ».
« Très pudique, très sensible et très addictif. »
« Michèle Lesbre veut entrer dans le vent, s’y confondre, pour sentir à nouveau la vie circuler en elle. »
« Trois prétendants étaient en lice pour le Grand Prix du Roman de l’Académie Française et c’est l’haïtienne Yanick Lahens qui emporte les faveurs du jury avec Passagères de nuit »
« Il s’agit d’une histoire de résilience face à l’esclavage, au viol et à la pauvreté. »
« L’auteure d’un livre très acclamé sur la pauvreté et ses conséquences sur les enfants s’est confiée à FRANCE 24 sur le fait que le pire dans son enfance difficile était de ne pas se sentir aimée. Poor raconte l’histoire de Katriona O’Sullivan, qui a grandi dans une pauvreté extrême et le chaos au sein d’une famille de cinq enfants. Elle est tombée enceinte et s’est retrouvée sans domicile à l’âge de 15 ans, survivant à peine pendant les cinq années qui ont suivi. Pourtant, Katriona O’Sullivan n’a pas seulement survécu, elle s’est épanouie, est devenue universitaire et a publié ses mémoires, désormais traduits en français sous le titre Pauvre. »