Maison d’édition littéraire
« L’auteur décrit par petites touches le portrait d’un homme bien décidé à se regarder en face, mais souligne aussi celui d’une société mesquine, figée, qui fustige les plus faibles aux motifs de principes moraux et religieux, qui va à la messe mais n’a aucune bienveillance envers son prochain. Une petite lueur, un conte de Noël ? »
« Juste quelqu’un de bien… Et de ce conte plein de grâce, on en a bien besoin ! »
« Claire Keegan, toujours virtuose dans l’art de la chute, celui de manier douceur et noirceur et de décrire une société irlandaise écrasée par ses tabous. Mais de l’hypocrisie peut surgir la lumière ! »
« Ce genre de petites choses nous emmène dans les recoins de nos êtres et dans les méandres de nos sociétés où la morale flirte avec la violence ; il nous donne l’occasion de réfléchir à ce qui nous rend vivants et à notre part d’humanité. Claire Keegan parvient à sonder nos profondeurs dans un roman éblouissant de vérités. »
« Il y a dans ce genre de “petit” livre tout ce qui fait l’essence de la littérature irlandaise et de la prose de Claire Keegan en particulier. En un texte court et incisif, elle dépeint avec une justesse et une délicatesse incroyables le dilemme d’un homme confronté aux paradoxes d’une société qui peine à laisser les femmes libres de leurs corps et de leurs choix. Un texte lumineux qui incite à la bienveillance en ces temps troublés. »
« Il est des textes fins comme du papier cigarette qui, dès le titre, apportent ce sentiment inexplicable mais assuré d’être en présence d’une sacrée lecture, promesse d’un moment de grâce, promesse d’une grande douceur qui serait, avouons-le, plutôt bienvenue en ces temps sombres, troubles et lourds d’incertitude : Ce genre de petites choses… […] »
« Toujours avec une économie de mots, Claire Keegan livre un roman sensible et profond qui place l’humain avant toute chose. C’est salutaire ! »
« Il fallait bien toute la grâce et la pudeur de l’écriture de Claire Keegan pour évoquer sans manichéisme l’histoire sordide des couvents de la Madeleine qui ébranla l’Église catholique et l’État irlandais il y a quelques années. À travers le portrait sobre et lumineux d’un homme faisant acte de courage pour sauver l’une de ces “filles perdues”, elle redonne vie à ce pan sombre de l’histoire de son pays. Une fiction salutaire pour ne pas oublier. »
Dans ce roman complexe, Diane Meur secoue les schémas du monde actuel, rapide, où l’immédiat trône. Plus on avance dans la lecture, plus les personnages font surface grâce à la grande finesse psychologique et l’intelligence de l’autrice !
[…] Histoire d’une enfance trop vite écourtée et de la douleur que provoque l’exil, Mauvaises herbes est aussi et surtout une magnifique histoire d’amour et une merveilleuse découverte de cette rentrée 2020.