Archives: Presse Web

Passagères de nuit de Yanick Lahens, Jean-Marie Ozanne, Options, 24 octobre 2025

Passagères de nuit de Yanick Lahens, Jean-Marie Ozanne, Options, 24 octobre 2025

« Trouver des mots pour, dans l’obscurité, les rendre d’abord apparentes, perceptibles puis flagrantes, tout simplement visibles, trouver les mots pour que leurs voix se fassent entendre et enfin trouver une combinaison entre ces mots, pour que l’histoire intime de ces femmes soit constituante de l’histoire de l’humanité est le pari magnifiquement réussi de Yanick Lahens. »

Passagères de nuit de Yanick Lahens, Stéphane Massonet, En attendant Nadeau, 7 octobre 2025

Passagères de nuit de Yanick Lahens, Stéphane Massonet, En attendant Nadeau, 7 octobre 2025

« Yanick Lahens nous invitent à parcourir la nuit pour en établir la secrète géographie. La nuit tisse le lien entre les terres, la mémoire et les femmes qui l’ont parcourue. Dans son dernier roman, elle porte en elle une ode à l’insoumission, incarnée par deux femmes : Elizabeth et Régina. Roman d’apprentissage qui est dédié à deux aïeules de l’autrice haïtienne, la première nimbée de secrets et de mystères lorsqu’elle revient sur l’île que sa grand-mère avait quittée quelques décennies plus tôt, l’autre portée par le silence qui lui fera trouver son émancipation aux côtés du fils d’Elizabeth. »

L’Ordre des choses, Nicolas Gary, Actualitté, 29 septembre 2025

L’Ordre des choses, Nicolas Gary, Actualitté, 29 septembre 2025

« Au-delà du portrait familial, le livre prend résolument appui sur les débats de société. Marion Muller-Colard siège au Comité national d’éthique : ses réflexions sur l’euthanasie, le maintien artificiel en vie, l’« aide active à mourir » sont nourries de cette double expérience, théorique et intime. Un « steak-frites », réclamé par le père diminué, pèse ici plus lourd qu’un traité philosophique : c’est toute la question de la volonté, du désir de vivre malgré tout, qui se joue dans cette demande prosaïque.
L’autrice s’élève contre l’illusion des directives anticipées — « la volonté ne se conjugue qu’au présent », écrit-elle en substance — et rappelle que l’éthique ne peut jamais s’énoncer hors de la situation singulière, dans la chair d’un visage aimé ».»