ACTUALITTÉ, Bruno Ménétrier, 30 octobre 2024
« Claire Keegan affectionne les formats courts. Sa prose y excelle à décrire les petites choses ordinaires, les petits riens d’apparence insignifiante mais qui veulent souvent dire beaucoup. »
« Claire Keegan affectionne les formats courts. Sa prose y excelle à décrire les petites choses ordinaires, les petits riens d’apparence insignifiante mais qui veulent souvent dire beaucoup. »
Maryline Desbiolles présente « L’Agrafe »
« […] Leurs voix étouffées hurlent entre les lignes. Maryline Desbiolles essaie de les contenir mais les mots se déhanchent pour mieux s’immiscer de travers dans le texte. »
Jan Carson présente son recueil de nouvelles « Le Fantôme de la banquette arrière »
« Maryline Desbiolles ne laissera personne indifférent avec ce livre d’une force incroyable et d’une justesse fascinante. »
« Maryline Desbiolles “débaroule” ses phrases, parfois gracieuses, parfois dures, comme la course saccadée d’Emma, se répète, revient en arrière, pour l’accompagner dans sa renaissance. Pour qu’elle quitte l’histoire collective celle de la défaite pour affronter son propre destin. Libre, elle continuera à courir “de tout son cœur” ».
« Il est bon de redécouvrir l’autrice irlandaise en ce moment, dans l’éclairage nouveau des récents mouvements féministes et dans l’élan de la lecture d’un livre unique, que restitue superbement la traduction. »
« Sa force de création, sa puissance et son audace sont hallucinantes, tout en n’ayant abdiqué sur rien : sa vie de femme, de mère. Tout cela est déjà contenu dans “Country girls”. »
« Le mouvement du corps se répercute dans le récit et dans l’écriture qui le porte, ou, plutôt, l’héroïne en mouvement, l’écriture et le récit lui-même font corps, indissociables, imposant un sentiment d’évidence d’où naît, évidente à son tour, l’émotion – au-delà de l’attendrissement et de la morale, de la sociologie et de l’idéologie. »
« L’autrice a réussi à bien retracer ce drame où l’effacement identitaire faisait partie d’une pseudo intégration à la nation française. Emma en se réconciliant avec l’histoire familiale cherche à travers la réponse à une offre d’emploi à Lyon, un affranchissement des pesanteurs de la souffrance mémorielle. »