LE COURRIER DE L’ATLAS, Fadwa Miadi, novembre 2020


Un chant d’exil et d’amour

« Une fille raconte son père, son « géant ». Un père raconte sa fille qui fait semblant d’aller bien.
Entre eux, l’amour pudique et l’exil… Lui, fume, boit et écrit de la poésie depuis une petite terrasse avec vue sur la guerre. Elle, vit à Paris mais surtout dans ses souvenirs. « Le rocher de ma mémoire est un amalgame d’images fantomatiques et déformées« . Un magnifique premier roman que l’on devine autobiographique où alternent les voix de deux protagonistes rebelles aux conventions qui racontent la même histoire : celle de la guerre et du prix que payent ceux qui restent et ceux qui partent.
Un livre sur la perte d’un pays, des repères, d’un père. Un premier roman écrit comme un éternel aller-retour entre le Liban meurtri d’hier et de la France d’aujourd’hui. »