LE MAGAZINE LITTÉRAIRE, Juliette Einhorn, septembre 2013


« Tout sauf de marbre »

« Ce voyage à ciel ouvert, immersion dans une cathédrale naturelle de pierre, lui permet de nourrir sa dévotion en épuisant son corps dans l’effort : en extrayant les blocs de marbre blanc tombés de la montagne verte, il dessine le monde.

C’est aussi une chevauchée en lui-même, où le sculpteur caracole et soubresaute. […] En sculptant les vivants et les morts qui peuplent son âme, il libère sa chair faite de pierre vive, ce qui se cache dans le silence. Puisque la montagne, comme les rêves, est habitée de personnages qui attendent, prenant vie pendant la nuit, il cesse de lutter pour leur ouvrir la porte. »