L’OBS, Elisabeth Philippe, jeudi 17 septembre 2020


« On entend d’abord les mots d’une enfant. Une fillette qui grandit sous les bombes à Beyrouth et retient ses larmes. Puis viennent ceux de son père, son « géant » qui tait ses peurs devant elle.
Tout au long du livre, les deux voix alternent dans un émouvant jeu de miroir qui reflète l’amour fusionnel et pudique d’un père et une fille bientôt séparés par la guerre, lui resté au Liban, elle partie en France en grandissant telles les mauvaises herbes, « ces hôtes que personne n’a voulus ».
Un délicat premier roman né sur le terreau fertile de la nostalgie. »

★★★