REMUE.NET, Catherine Pomparat, jeudi 31 juillet 2014


« L’Odeur du Minotaure se répand entre mes deux oreilles, sous mon nez, sur ma bouche. Je sens les éclats sonores et silencieux de ma propre voix lisant le roman.

À oreille droite, prise par un relent interdisciplinaire, je renifle à fonds perdus des disciplines (les notes méridiennes ci-après).

À oreille gauche, interloquée par un parfum d’universelle humanité, en marge des affects littéraires institutionnalisés, j’écris quelques phrases.

Une fois n’est pas coutume, la nécessité de dire : j’ai aimé, j’aime, j’aimerai le roman de Marion Richez, L’Odeur du Minotaure, me pénètre avec une certaine forme de violence.

Apparenté par l’éditeur même, en quatrième de couverture, aux contes initiatiques par l’extrême concision de sa langue et la simplicité de sa structure, cette forme rudimentaire ébranle ma sensibilité.[…]

Une cériture vive, vivante et vraie […]. »