SERAFAD.ORG, Claire Bondy, mardi 19 novembre 2013


« En évidence cette semaine : Qui ne lirait pas le roman de Michal Govrin serait bien à plaindre »

« Un triangle, deux hommes pour une bachelière se préparant à faire son service militaire, tout cela n’est que la partie émergée du monde des débuts des années 1960 au sein d’Israël, avec ses immigrés venus d’une Europe en reconstruction après les ravages meurtriers perpétrés par la horde hitlérienne. […]
L’art de M. Govrin est celui de la suggestion qui suscite force méditations chez son lecteur, celles-ci étant alimentées par les nombreuses questions roulant dans la tête de tous les personnages évoqués. […]
Apparemment une atmosphère joyeuse, voire festive ; en réalité un chant profond menant à une mise au clair progressive du pourquoi de tout ce qu’il advient durant trente jours de chaleur intense, de deuil du fils éloigné de sa mère, de… de…
Un roman à la fois profond et léger comme l’air vibrant et qui va toujours au-delà de ce qui est dévoilé. Le tout parsemé de citations bibliques toujours opportunes.
Pour ce qui concerne la fin du roman, elle demeure ouverte à toutes les vagues et tous les vents. […]
Quel roman ! […] Plaignons les malheureux qui ne le liraient pas. »