TOUTELACULTURE.COM, Julien Coquet, jeudi 29 juillet 2021


L’Absente de tous bouquets s’ouvre en opposition à la fin de Candide de Voltaire (« Il faut cultiver notre jardin. »). « Tu n’as jamais cultivé ton jardin. » déclare Catherine Mavrikakis à sa mère morte l’an passé, à 93 ans. Si le livre s’ouvre par un reproche apparent, c’est que l’auteure québécoise se révèle passionnée par les fleurs et le jardinage, citant plusieurs fois les livres de Derek Jarman sur son jardin. La métaphore est filée tout le long du livre. Pour autant, la mère n’a jamais compris l’engouement qu’il pouvait y avoir autour d’un jardin et d’une pelle.

Alternant réflexions personnelles et phrases adressées à la mère décédée, le livre avance tant bien que mal par touches et réflexions. Catherine Mavrikakis livre un véritable bouquet, ajoutant peu à peu les souvenirs s’apparentant à des fleurs. Les émotions se mélangent, telle une « DJ de la mort », et les moments de joie comme ceux de peine alternent […] »

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