WWW.LECTUREMONDE.COM, Tawfik Belfadel, dimanche 5 septembre 2021


Pour le site Lecture-Monde, Tawfik Belfadel a interrogé Beyrouk.

« Je suis d’une culture où la littérature et même la culture veulent dire poésie. Les nomades ont toujours magnifié la poésie et adoré les poètes. Il fallait pour être considéré comme un “gentleman” du désert savoir composer des vers. Tout le monde s’y mettait donc. Et les assemblées de poésie pullulaient. On dit parfois de nous que nous sommes “le peuple d’un million de poètes”, poésie hassaniya – idiome arabe – d’abord et poésie classique – trop classique d’ailleurs. Je confonds peut-être dans mes romans poésie et prose ; mais j’aime raconter des histoires et j’aime la poésie, pourquoi se priver alors ? »