LUXEMBURGER WORT, Sophie Guinard, mercredi 10 octobre 2012
« Comment réagissent des Américains de religions, de couleurs, de milieux différents, lorsqu’ils sont personnellement confrontés à l’exécution d’un condamné à la peine capitale ? […] »
« Comment réagissent des Américains de religions, de couleurs, de milieux différents, lorsqu’ils sont personnellement confrontés à l’exécution d’un condamné à la peine capitale ? […] »
« Si Catherine Mavrikakis est franco-grecque par ses parents, sa plume a tout de celle d’une Américaine. On croit sentir, dans ce roman, la patte des meilleurs traducteurs de la littérature d’outre-Atlantique et pourtant, non. […] »
« Au pénitencier de Charlestown, aux États-Unis, Smokey Nelson va être exécuté. Trois personnes, dont on suit le récit séparément, se souviennent que ce criminel a, au moment de son quadruple meurtre, croisé leur chemin et bouleversé définitivement leur vie. […] »
« De Claire Keegan, on aimait la prose cristalline, limpide, ouverte à tous les vents, tous les temps ; on admirait son travail sur les couleurs et sa façon de restituer le regard d’un enfant. On l’aimera encore, pour d’autres raisons, […] »
« Il y a des univers qui nous semblent proprement extraordinaires, quasi surnaturels. Et qui pourtant sont de la plus grande trivialité, du plus absolu ordinaire. C’est le cas des nouvelles de Claire Keegan, […] »
« Quand tu meurs, il faut partir. Laisser derrière soi les liens les plus précieux. Est-ce ce que s’est dit Simon, ce brillant et trop sage étudiant en médecine, qui, en se découvrant atteint d’une tumeur au cerveau, […] »
« On ne donnait pas cher de Behrouz quand il est né, prématuré. À part sa mère qui n’en voulait pas et puis ne cessa de l’aduler, personne ne croyait que l’enfant grandirait. Et puis l’envie de vivre, d’amuser et de rêver a fait le reste, et Behrouz, le meilleur des jours en persan […] »
« Quatre voix américaines se succèdent dans le nouveau roman de Catherine Mavrikakis. Quatre visages hantés par la mort, à deux doigts d’en finir avec un passé qui ne passe pas, un souvenir cruel à l’image d’un cauchemar récurrent. […] »
« Le condamné à mort de Victor Hugo, anonyme et arrêté pour un crime inconnu, expiait sa faute dans la solitude d’un monologue intérieur. […] »
« À travers ces huit nouvelles, Claire Keegan fait partager des tranches de vie intenses dans une Irlande empreinte de traditions séculaires. Par petites touches, d’une écriture précise qui ne cède pas à la sensiblerie […] »