LIBÉRATION, Frédérique Roussel, samedi 2 novembre 2024
« En peu de mots, l’écrivaine installe le lecteur dans un quotidien rural et villageois, des sphères familiales brossées au plus près, avec un brouillage du réel et un dénouement inattendu. »
« En peu de mots, l’écrivaine installe le lecteur dans un quotidien rural et villageois, des sphères familiales brossées au plus près, avec un brouillage du réel et un dénouement inattendu. »
« Rien de plaintif dans ce très addictif récit : vivacité, mordant et humour en sont au contraire les maîtres mots. L’art du dialogue y est maîtrisé et percutant, chaque page fait mouche. »
« Maryline Desbiolles nous offre un livre tendu comme un arc […] où une jeune fille poursuit sa route malgré tout, continue de filer en dépit de sa jambe massacrée, en quête de vent, de lumière et de liberté. »
« Le parcours est semé d’embûches. Les deux femmes négocient cependant les virages les plus dangereux de leur existence avec une volonté qui force l’admiration. »
« Cette trilogie, si mal perçue au moment de sa parution, prend aujourd’hui tout son sens. […] À l’heure du backlash post-#MeToo, la relecture de ces textes fondamentaux et de cette voix sublime, teintée d’humour et d’audace, paraît d’une nécessité absolue. »
« C’est avec une plume magnifique et une héroïne aussi lumineuse qu’inébranlable que l’auteure d’“Il n’y aura pas de sang versé” nous parle de résilience sur fond de racisme. Puissant. »
« Le style flamboyant de Maryline Desbiolles porte le destin fracassé de l’adolescente, métaphore des séquelles historiques. Un roman édifiant, envoûtant et d’une grâce rare. »
« Jan Carson dévoile son talent indéniable pour la nouvelle en jouant, comme à son habitude, avec les frontières du réel. »
« D’une écriture au lyrisme véloce, qu’on croirait elle aussi portée par des “sandales ailées”, Maryline Desbiolles compose une tragédie contemporaine, avec une héroïne claudicante comme Œdipe et un chœur dont les commentaires se fondent au récit. »
« Une écriture de haute voltige, étincelante de trouvailles, imprévisible dans la drôlerie comme dans l’épouvante, ancrée dans la réalité politique et sociologique de l’Irlande du Nord, mais aussi traversée de féerie mordante. »