TÉLÉRAMA, Marine Landrot, mercredi 21 août 2024
« Dans une forme d’accomplissement qui devrait enfin valoir à son œuvre littéraire la reconnaissance qu’elle mérite, Maryline Desbiolles danse avec la douleur. […] Et quelle danse ! »
« Dans une forme d’accomplissement qui devrait enfin valoir à son œuvre littéraire la reconnaissance qu’elle mérite, Maryline Desbiolles danse avec la douleur. […] Et quelle danse ! »
« Elle a beau s’appeler s’appeler Fulconis, qui est un nom de famille très local, en vérité elle est aussi petite-fille de harkis. Ce n’est pas un secret de famille, elle le savait bien mais ne s’y était jamais intéressé. Elle qui est farouche et solitaire va apprendre à se relier à son origine. […] Et tout cela va contribuer à son émancipation. »
« Voici le grand roman du cynisme dans l’Irlande puritaine des années 1970. »
« Traversé d’un souffle littéraire, ciselé pour mieux dire la blessure béante, le livre d’Arièle Butaux, écrivaine et musicienne, laisse venir à la surface les silences d’une famille bouleversée. »
« À travers ce très beau récit, on sent tous les déchirements de celle qui ne sait jamais, quand elle vole entre Paris et Alger, si elle est en train de partir ou plutôt de revenir. »
« De Paris à Alger, d’Alger à Paris, Yasmina Liassine cherche une identité floue : “L’oiseau des Français” ».
« Tiffany Tavernier ne remerciera jamais assez sa cousine. C’est elle qui lui a soufflé l’idée de la procédure de canonisation des saints, sujet de son si original roman. »
Entretien avec Frank Shovlin, éditeur de la correspondance de John McGahern à l’occasion de la réédition en France du «Pornographe», roman du grand écrivain irlandais.
« Aller, venir, partir, revenir… Pour Yasmina Liassine, comme pour beaucoup d’autres, les origines et les frontières nourrissent un questionnement sans fin, permanent, labyrinthique. »
« L’argument et la manière saisissante dont Tiffany Tavernier nous fait entrer dans les douloureux états d’âme de son héroïne suffiraient à composer un récit accompli. Mais, avec subtilité, la romancière vient greffer une histoire abracadabrante dont les ressorts comiques permettent au lecteur de respirer. »