LA MONTAGNE, LE POPULAIRE DU CENTRE, Robert Guinot, lundi 29 septembre 2014


« Un premier roman salué par la critique »

« Marion Richez, originaire du Nord de la France, a vécu un temps à Paris avant que sa famille s’installe dans la région du Crocq. Ses années creusoises sont particulièrement importantes pour sa formation. […] Aujourd’hui agrégée de philosophie, elle termine un doctorat à Paris-Sorbonne IV sur la conscience corporelle, sous la direction de Viktor van Weizäcker.

[…] Marion Richez a questionné l’omniprésence de la Seconde guerre mondiale et le poids des générations dans un texte ciselé, marqué par un grand souci de la littérature.

[…] La jeune femme n’a pas publié un roman à thèse, elle a servi la littérature en traitant de problèmes fondamentaux avec une écriture en quête de sens. L’Odeur du Minotaure est le roman du basculement d’une vie, d’une jeune femme promise à un brillant avenir. Une nuit sa voiture tue un cerf sur une route de campagne qu’on peut imaginer dans la Creuse. Sa vie bascule. Le texte, prenant et alerte, campe une métamorphose et revêt une dimension tragique. L’image de fils de fers barbelés rappelle l’enfermement des camps de la mort. »