L’ÉCHO RÉPUBLICAIN, Claire Castillon, vendredi 18 janvier 2013


« Le regard d’une fille attachée au portrait d’un homme attachant : voilà ce que porte en fond ce premier roman à l’écriture absolument juste qui ne cache pas le talent de conteuse de Yassaman Montazami.
Dans Le Meilleur des jours, elle livre l’histoire de Behrouz, son père, homme aux idées et aux envies révolutionnaires et à l’humour décapant. Cet Iranien raconté par sa fille devient tour à tour un enfant miraculé, couvé par sa mère, puis un être irrésistible, cultivé, drôle, doué de ce regard distancié qui rend la vie si belle à ceux qui ont la chance de côtoyer la bienveillance de ces êtres-là.
Sincère dans ses descriptions, soucieuse de rapporter à travers l’histoire d’un homme, la connaissance plus vaste qu’elle s’est faite d’un pays, Yassaman Montazami réussit habilement à dire aussi l’essentiel : jusqu’où elle a vu disparaître ce père et à quel point elle l’a aimé. »