TÉLÉRAMA, Marine Landrot, samedi 2 février 2019


« […] Elle accompagne son père en fin de vie brutale […]. Jamais longtemps, sur quelques pages, le temps de respirer à son chevet, le souffle court, la tête en chaos. Puis elle s’éclipse, laissant une parole imaginaire à l’homme qu’il était autrefois, doté d’un prénom de joie, meurtri de secrets pesants.

Sous la plume alerte de sa fille, Félix se souvient, précisément, mais sans épanchements. […] La fragilité de Léonor de Récondo face à sa généalogie devient le vrai sujet du livre. […] On referme alors le livre avec la sensation qu’un chemin a été défriché, par à-coups, avec des tentations d’abandon et des accès de détermination, pour accéder à un renouveau après allègement. […] »