L’Ordre des choses de Marion Muller-Colard, Christophe Henning, La Croix, 2 octobre 2025
« Un récit intime et littéraire, à fleur de peau. »
« Un récit intime et littéraire, à fleur de peau. »
« Passagères de nuit est moins un roman historique qu’une suite de portraits de femmes dont le point commun est de “s’être échappée[s] de la prison des conventions”. Leur capacité de résistance traverse tout le livre, qui passe par une inclination au silence. Comme le dit Yanick Lahens, “leur silence est souverain. Il est le contraire de l’impuissance.” »
« Native de Port-au-Prince, en Haïti, Yanick Lahens est l’une des porte-étendards de l’histoire et de la culture Haïtienne. Son dernier livre, Passagères de nuit, paru en août 2025 aux éditions Sabine Wespieser, rend hommage à deux femmes, ses aïeuls, symboles d’espoir et de résilience […]. »
« Passagères de nuit révèle en effet le combat silencieux des femmes dans un environnement hostile. Cette résistance prend par instants la forme d’un chant ancien murmuré dans la cuisine, d’une veillée pour entretenir la mémoire de l’ancêtre, se souvenir de sa traversée de l’Atlantique dans la cale, des noms des divinités qui ont veillé sur elle. […] Yanick Lahens saisit ainsi les paroles des femmes échangées la nuit, les actes accomplis dans les interstices et les recoins du temps, pour en faire la matière vibrante d’une fiction inoubliable. »
« L’écrivaine raconte la vulnérabilité des femmes, et face à celle-ci, la construction d’une force. »
« L’écriture de Yanick Lahens depuis ses débuts poursuit un questionnement intense : qu’est-ce que le travail de l’écrivain quand le monde qu’il raconte est confronté à la violence sans limite, ni dans l’intensité, ni dans le temps, ni dans l’espace ? »
« Les routes, les eaux, les songes par lesquels cheminent ces Passagères de nuit sont tumultueux. Descendantes d’esclaves, femmes du XIXe siècle, elles savent que le pouvoir ne penche pas de leur côté, mais avec l’esprit de fronde que Yanick Lahens, autrice haïtienne majeure, leur insuffle formidablement, elles pourraient bien triompher de tout. »
« Yanick Lahens signe un roman polyphonique et historique »
Entretien avec Marie Richeux et chronique de son nouveau roman Officier radio.
« Je ne crois pas que la littérature rende justice à nos stratagèmes humains. C’est plutôt le mouvement général du livre, qui commence par une volonté de savoir, par une mise en mouvement, par la question incessante adressée à mon père. »
« Un magnifique roman d’apprentissage transgénérationnel. »