L’HUMANITÉ, Marc Sagaert, jeudi 4 juillet 2013


« Michèle Lesbre, cette petite pluie intérieure »

« Michèle Lesbre a rencontré Victor Dojlida à sa sortie de prison, l’a côtoyé jusqu’à sa mort en 1997. Elle a recueilli sur cassettes leurs conversations. A également consulté les archives de l’époque. […]

L’auteure rend hommage à Victor Dojlida, mais elle fait aussi référence à toutes ces figures emblématiques de la Résistance, à tant d’autres, des milliers d’autres inconnus, perdus dans le vacarme infernal. Dans ce récit comme dans son dernier roman, elle montre que l’Histoire construit nos vies, mais peut aussi les détruire. Et c’est par la plume, qu’une nouvelle fois, inlassablement, magnifiquement, elle dénonce cette grande nuit aveugle qu’est l’oubli. »