L’HUMANITÉ, Muriel Steinmetz, jeudi 22 août 2019


« Rentrée littéraire : abondance de romans ne nuit pas », « Trois femmes sur un bateau de fortune »

« Avant que les ombres s’effacent était un foisonnant roman des antipodes, sur l’accueil de juifs à Haïti duarant la Seconde Guerre Mondiale. Cette fois, Louis-Philippe Dalembert (né à Port-au-Prince) s’empare du drame des migrants en Méditerranée. Il se met dans la peau de Chochana, Nigériane juive, Semhar, Érythréenne, Dima, muslmane d’Alep (Syrie). Elles ont dû quitter par force leur terre natale. L’histoire est donc vue à hauteur de femmes, suivies avant et pendant la traversée de Tripoli à Lampedusa. Les Africaines voyagent dans la cale, la Syrienne sur le pont du chalutier de fortune… L’auteur s’est inspiré du sauvetage d’un bateau de clandestins par un pétrolier danois, le Torm Lotte, durant l’été 2014. »