LIBÉRATION, Claire Devarrieux, samedi 14 mai 2016


« Le peintre Ivor Woodall meurt au Cap. Son compagnon convie à une exposition posthume tous ceux qui suivaient son cours de dessin. Qui était Ivor Woodall, quels liens ses élèves entretenaient avec lui et entre eux ? Le roman va le révéler peu à peu, avec des embardées très surprenantes. On suit deux femmes en alternance, Françoise, qui est noire, et Stella, qui est blanche. L’une a fui les tragédies du Rwanda avec sa petite sœur, elle est caissière. L’autre est journaliste au magazine Fougue, le genre à lister « dix choses à ne pas faire lors d’un premier rendez-vous ». Pour des raisons différentes, Françoise comme Stella n’ont plus leur mère pour les guider dans l’existence. L’amour a le goût des fraises, deuxième roman traduit de Rosamund Haden, est une chanson de Miriam Makeba. »