POINT DE VUE, Pauline Sommelet, mercredi 11 mai 2016


« La saison des fraises »

« Dans l’autocar qui la ramène au Cap, Françoise tombe sur son portrait illustrant une notice nécrologique dans le journal. Ivor Woodall, l’artiste chez lequel elle posait, est mort. Ses cours de dessin avaient rassemblé un groupe d’élèves unis par des liens, dont Rosamund Haden tisse avec brio les destins entrecroisés. Entre Françoise et sa sœur, réfugiées rwandaises revenues de l’enfer, et Stella qui tente de se reconstruire après la mort de sa mère, la romancière dépeint avec un art de dentellière le difficile passage à l’âge adulte, quand il s’agit de faire la paix avec ses fantômes. Magnifique. »