LA VIE, Marie Chaudey, jeudi 28 mars 2013
« Avez-vous écrit très tôt ? On peut dire que j’ai essayé, oui. Et d’ailleurs, j’essaie toujours (rire). J’ai su très tôt que j’aimais les mots et les histoires. […] »
« Avez-vous écrit très tôt ? On peut dire que j’ai essayé, oui. Et d’ailleurs, j’essaie toujours (rire). J’ai su très tôt que j’aimais les mots et les histoires. […] »
« La romancière est chez elle à Londres, où elle écrit depuis plus d’un demi-siècle. Mais son home, sa vraie patrie mentale et romanesque, son berceau restera toujours l’Irlande, où elle est née en 1930 dans une ferme du comté de Clare, […] »
« Ses mémoires se lisent comme une véritable saga. Il faut dire que son itinéraire de fille de la campagne devenue coqueluche de la ville est un passionnant parcours vers la liberté. Edna O’Brien vit depuis plus d’un demi-siècle à Londres. […] »
« Une jeunesse dans le Swinging London où l’on croise Sean Connery, Marianne Faithfull, Paul McCartney… Telle une vraie fille de la campagne, elle semble encore, à son grand âge, ne pas en être revenue d’avoir croisé tous ses grands noms. »
« Les mémoires d’un écrivain peuvent décevoir : parcellaires, redondantes… Elles n’intéressent alors que les fans. Ce n’est pas le cas de l’ouvrage d’Edna O’Brien, Fille de la campagne – clin d’œil à sa fameuse trilogie The Country Girls, […] »
« Les mémoires de la grande romancière irlandaise, commencés à 78 ans, retracent la vie d’une femme éprise de liberté, qui n’a jamais cessé d’aimer sa terre et la littérature. […] Edna O’Brien retrace ces jours de colère et d’affrontement avec sa famille […] »
« Edna O’Brien est une immense romancière, l’une des meilleures de son époque selon son ami Philip Roth. Sa réputation de grande amoureuse lui a parfois nui, mais aimer et écrire, est-ce incompatible ? […] »
« Écoute la pluie. C’est ainsi que se conclut l’ouvrage de Michèle Lesbre. Une formule aussi laconique que tragique. […] »
« Il y a des romans, comme celui-ci, qui vous submergent, vous touchent au plus intime, vous soufflent entre les lignes des mots essentiels, font surgir de vieilles images enfouies, et des larmes, comme une pluie intérieure. […] »
« Toute vie, bien entendu, est un processus de démolition, écrivait Scott Fitzgerald dans La Fêlure. Non, de libération, lui répond trois quarts de siècle plus tard Edna O’Brien dans ses Mémoires. […] »