LE JOURNAL DE CENTRE, Muriel Mingau, jeudi 21 mars 2019
« […] Christine de Mazières imagine ce que pense Günter Schabowski, secrétaire du Comité central, qui annonça le 9 novembre 1989 aux Berlinois de l’Est qu’ils pouvaient passer à… l’Ouest. […] »
« […] Christine de Mazières imagine ce que pense Günter Schabowski, secrétaire du Comité central, qui annonça le 9 novembre 1989 aux Berlinois de l’Est qu’ils pouvaient passer à… l’Ouest. […] »
« Nourrie aussi bien de Rilke que de Nerval, cette haute fonctionnaire brillante signe un premier roman sur le vertige de la chute du Mur. […] »
« Autour du 9 novembre 1989, Berlin entre dans une transe joyeuse. La vision d’ensemble est cependant contredite par les perceptions diverses de plusieurs personnages qui se croisent, chacun avec ses propres questions devant le mur encore solide, puis ébranlé, enfin ouvert. […] »
« Ce furent de ces jours qui ébranlèrent le monde. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait. […] Cet événement, les historiens l’ont raconté en analysant ses causes politiques, économiques, internationales. C’est en romancière que Christine de Mazières l’aborde. […] »
« […] L’histoire des deux célèbres photographes est au cœur de plusieurs romans ces derniers mois. Dans le sien, Serge Mestre, fils de républicains espagnols, a transposé à l’écrit la leçon de Capa : s’emparer des sujets au plus près. […] »
« Dans Regarder, Serge Mestre livre un portrait féministe de Gerda Taro, photoreportrice tuée pendant la guerre d’Espagne. […] »
« […] Contrairement à ses rares prédécesseurs, Mestre a su vraiment donner corps et âme à cette jeune Allemande ayant fui et combattu le nazisme pour se réfugier à Paris. […] »
« Composition à deux voix, deux tempi, le magnifique Manifesto entrelace les paroles du père mourant et de la fille, transcende notre finitude par la puissance de l’art. […] »
« […] Elle accompagne son père en fin de vie brutale […]. Jamais longtemps, sur quelques pages, le temps de respirer à son chevet, le souffle court, la tête en chaos. […] »
« […] Ce sont des livres de vie, dont on sort comme apaisé. Léonor de Récondo se souvient de cette nuit du 24 au 25 mars 2015, quand sa mère et elle ont accompagné Félix, son père, « vers la mort ». […] »