LA VIE, Yves Viollier, jeudi 12 mars 2015
« […] On est semble-t-il dans un classique roman de mœurs, presque suranné, l’écriture très fine et très précise de Léonor de Récondo en plus. Et puis, très vite, patatras ! […] »
« […] On est semble-t-il dans un classique roman de mœurs, presque suranné, l’écriture très fine et très précise de Léonor de Récondo en plus. Et puis, très vite, patatras ! […] »
« A priori, ce roman a tout d’un huis clos bourgeois et flaubertien du XIXe siècle. En 1908, dans un bourg du Cher, Victoire, mariée par ses parents à Anselme de Boisvaillant, est sommée de donner au plus vite un héritier à ce riche notaire. […] »
« C’est un livre écrit en lettres de délicatesse. Il murmure et chuchote. Fait attention de ne pas déplacer l’air pour éviter d’effrayer des souvenirs qui volent comme des nuées de moineaux. […] »
« Explorer l’intimité d’un père, disparu, méconnu, par le biais de sa lecture fétiche, Scènes de la vie de bohème d’Henry Murger, est la mission que s’assigne la narratrice de ce roman autobiographique. […] »
« Récrivant sans le transposer le mythe grec d’Achille, Marie Richeux déclare sa flamme au poème. Et pas seulement à l’Iliade : elle prouve qu’au-delà de la mort promise à tout être vivant, seul le poème, celui qui dit les noms, les prénoms, celui des paroles inassujettibles de l’oracle, est en mesure aujourd’hui encore, d’infinis siècles plus tard (p. 122) de donner vie à jamais. »
« Dans une demeure bourgeoise du début du XXe siècle, Céleste, la bonne, est viloée par le maître de maison qui la considèrecomme une sorte de dépendance et en abuse à sa guise : c’est une tradition, chez les Boisvaillant. […] »
« Le fil de la mémoire est le point commun de plusieurs livres qui peuplent ce numéro du Cahier Livres. […] Michèle Lesbre, elle, vagabonde par les Chemins, dans la quête d’un père perdu qu’elle recherche dans d’anciens lieux. […] »
« En écho à Patrick Modiano, la romancière part en quête de signes, de solutions fantomatiques aux énigmes du passé. Mais l’élan qui la porte est un hymne à la vie. […] »
« Un homme lisant Scènes de la vie de bohème assis sous un réverbère va jeter la narratrice sur les chemins du passé. Avec son écriture sensitive, d’une fidélité indéfectible à ce qui a été, Michèle Lesbre retourne vers son enfance et tente de réveiller, cinquante après sa mort, l’image d’un père énigmatique. […] »
« À l’instar d’un Modiano, qu’elle admire, Michèle Lesbre reprend sans cesse le même livre, fouille la même mémoire, inlassablement. […] »