LE BLOG DU PETIT CARRÉ JAUNE, lundi 16 février 2015
« […] Un roman sur les corps, sur une société corsetée, sur les convenances, les traditions qui sautent, crissent, se brisent. Amours avec un S. […] »
« […] Un roman sur les corps, sur une société corsetée, sur les convenances, les traditions qui sautent, crissent, se brisent. Amours avec un S. […] »
« Amours. Le genre de titre porteur de belles promesses ! Le risque est pris pour Léonor de Récondo, adepte du saut dans le vide créatif après son original Pietra viva où le lecteur suivait un épisode de l’existence de Michelangelo. […] »
« Un éclusier accueillant, un chien égaré et fidèle, des mariniers d’un autre temps, un père : voici quelques-uns des personnages que l’on rencontre avec la narratrice de Chemins, le dernier roman de Michèle Lesbre. […] »
« Michèle Lesbre aime s’installer dans le flottement et l’étirement du temps. Chemins est le point d’orgue de tous ses écrits, ceux où la vie se joue en apesanteur dans un théâtre d’ombres et de lumières, interrogeant une mémoire collective et intime. […] »
« Victoire de Boisvaillant, jeune épouse d’un notaire du cher au début du XXe siècle, au destin si tracé, se découvre, s’apprivoise et apprend à s’aimer comme à aimer petit à petit dans le silence de cette grande maison bourgeoise à l’ordre si établi. […] »
« C’est ce carcan – physique et moral – que la romancière choisit de faire voler en éclats, détaillant avec justesse le drame qui se noue autour du notaire Anselme, de sa femme Victoire et de la bonne, Céleste, sous le regard des domestiques Pierre et Huguette. […] »
« Après avoir façonné les statues de marbre avec Michel-Ange dans Pietra viva, dans Amours Léonor de Recondo dévoile le corps des femmes du début du XXe siècle. Gracieux et touchant… […] »
« Se plonger dans la lecture de ce roman constitue un moment littéraire intense mais aussi une sorte de voyage dans le temps. Léonor de Récondo nous y avait habitués avec son somptueux Pietra Viva qui nous faisait marcher dans les pas de Michel-Ange s’apprêtant à créer sa Pietà. […] »
« Ode au corps féminin sous tous ses angles et surprenantes histoires d’amour, campées dans une petite ville calme de Touraine au début du XXe siècle, dans une maison bourgeoise : une proposition tout en sensualité que ce troisième roman de la violoniste baroque Léonor de Récondo. […] »
« Avec une écriture toujours ciselée, Léonor de Récondo nous décrit cette bourgeoisie, l’hypocrisie, le carcan des conventions, la morale et les barrières sociales. […] »